Mario nous parle d’être.
D’être au monde. Pas de ce monde là qui a envahi les télés, les ordinateurs, les smartphones….
Non, le monde habitable, que personne ne veut plus habiter : le monde de la réalité pure, là ou sont les mythes, les animaux sages et les silhouettes hiératiques guettant le retour de guerre des absents pour toujours, définitivement, absents. Ça n’empêche pas d’attendre…attendre, le beau programme !
Déployant au grand vent les voiles qui demeurent à terre, sur la terre ferme, superbement décrite par Mario.
La véritable terre ferme, face à la mer sans nombre, couleurs de vin, celle des contes et des légendes, plus vrais que nature.
Ferme comme le coup de pinceau du peintre.
Ferme comme le refus obstiné de jamais se compromettre avec le vulgaire de ce monde véritable, paraît-il, et pourtant à l’agonie.
Mario ouvre la porte de sortie <> en noble artiste qu’il est, ne se morfondant ni dans les regrets, ni dans les vains espoirs, déçus d’avance.
Mario donne à voir, la beauté, là, à notre immédiate portée, il nous suffit de gratter sans remord le pauvre vernis d’une réalité convenue, qu’on prend pour la réalité.
Dumenicu Micheli Ottavi. Tous droits réservés.